• Barbastelle d’Europe
    Barbastella barbastellus Schreber, 1774
Barbastelle en train de boire © Y. Peyrard

Quelques données chiffrées

Nombre total de données et types de contacts



Nombre total de gîtes et périodes d'occupation


Première mention en Rhône-Alpes

Un cadavre de femelle est récolté le 6 janvier 1901 à la grotte d’Archamps en Haute-Savoie (Mottaz, collection du Muséum d’histoire naturelle de Genève). Lavauden mentionne le premier individu observé vivant en juillet 1911 aux Cuves de Sassenage (Isère).

Distribution actuelle

État des connaissances sur la répartition de la Barbastelle d'Europe

La barbastelle d’Europe est une espèce eurasiatique largement distribuée aux latitudes tempérées dans toute l’Europe jusqu’au Caucase. A l’est sa répartition est limitée le long d’une ligne reliant la Géorgie à la Lettonie.

En Rhône-Alpes, l’espèce est présente dans tous les départements mais avec des niveaux d’abondance variables selon les secteurs. Dans la partie nord de la région, elle est très bien représentée dans l’Avant-pays savoyard, l’Albanais, le Bugey, l’Isle Crémieu, les monts du Lyonnais et du Forez. Les densités les plus importantes sont observées dans les secteurs collinéens et les coteaux. L’espèce est présente de manière dispersée dans les massifs préalpins tout comme dans les Alpes internes. Au sud de la région, l’espèce montre une distribution discontinue et des densités très inégales. Sa présence est effective mais de manière peu abondante dans les secteurs à climat méditerranéen marqué (Baronnies, Diois, Ardèche méridionale). Elle semble bien représentée sur les rebords du massif central côté ardéchois (Boutières, Cévennes ardéchoises).

La barbastelle évite globalement les secteurs de haute montagne mais elle a été contactée jusqu’à 1936 mètres d’altitude dans le massif du Giffre, 1805 dans le massif des Bauges, 1741 en Chartreuse. On note que 94 % des mentions se situent sous 1250 mètres, 83 % en dessous de 750 et 53 % en dessous de 500, ce qui confirme ce préférendum altitudinal. Les gîtes connus de l’espèce sont essentiellement situés en dessous de 750 mètres (79 %). Cependant, il ne faut pas perdre de vue que les prospections et recherches de gîte en altitude sont plus compliquées et donc moins nombreuses.

Barbastelle d'Europe au gîte

Évolution des connaissances et des effectifs en Rhône-Alpes

Malgré les bonnes connaissances sur l’espèce dans la région (répartition et biologie), l’évaluation de la taille de ses populations et de leur évolution paraît encore assez difficile, notamment en raison de son caractère arboricole. On peut toutefois noter que depuis 2000, 74 gîtes de parturition ont été découverts dans les huit départements (minimum de deux en Ardèche et maximum de 22 en Savoie). Les effectifs maximum de quatre d’entre eux atteignent ou dépassent les 100 individus (record de 140 dans l’Ain). En cumulant les effectifs maximum dénombrés dans les gites de reproduction, on dénombre 1767 individus pour la région (minimum 66 dans le Rhône, maximum 480 dans l’Ain). Ces chiffres ne peuvent cependant pas être considérés comme une estimation de la population du fait du caractère encore très parcellaire de la connaissance mais également parce qu’ils ne sont pas le fruit de comptages simultanés de tous les gîtes.

Concernant les effectifs hivernants, la somme des effectifs maximum atteint 1608 individus pour l’ensemble de la région avec des chiffres tout à fait remarquables pour la Loire (maximum de 987 individus) où deux sites accueillent régulièrement plus de 300 individus.

« Où sont les femmes ? »

Conjointement avec le Parc naturel régional de Chartreuse, une étude a été conduite en 2010 sur la barbastelle dans le massif afin d’avoir des résultats complémentaires à ceux menés dans le cadre du plan d’actions, notamment en forêt d’altitude. Malgré une importante pression de prospection (capture au filet et visite de gîte), aucune femelle reproductrice n’a été capturée. Seule une femelle nullipare et des mâles se sont pris dans les filets et ont été équipés.

Différentes hypothèses ont été émises : il est possible qu’il n’y ait pas de colonies de mise-bas en raison de la rigueur climatique, les femelles pourraient venir chasser uniquement quand les conditions sont favorables ; peut-être avons nous manqué de chance ?

Le mystère des barbastelles de Chartreuse reste entier !

Acquisition des données en Rhône-Alpes

À l’échelle de la région, les prospections menées sur les secteurs les moins connus ont permis de faire progresser la connaissance de la distribution effective de l’espèce. On note alors un gain de 199 mailles depuis 2001, soit une progression qui permet d’atteindre 52,6 % de couverture relative de la région.

Pour l’ensemble des départements de Rhône-Alpes, l’Ain fournit plus de 23 % des données et la Savoie 20 %. Le reste est assez équitablement réparti dans les autres départements (de 6 % en Ardèche à 12 % en Haute-Savoie). Les départements de la Loire et de la Drôme sont ceux pour lesquels le nombre de données a le plus fortement augmenté en corollaire à la pression de prospection.

Le type de contact dépend de la période d’observation. Les contacts à vue dominent en période hivernale (97 %) alors qu’en été ils ne représentent que 15 % des données. La capture au filet et la détection acoustique sont utilisées en période d’activité (été et période de transit). Au cours de la période estivale, ces techniques sont respectivement à l’origine de 12 et 36 % des observations. La télémétrie fournit également de nombreuses données pour cette espèce bien étudiée : 37 % des informations.

Globalement, sur l’ensemble des données, les contacts à vue représentent à eux seuls 42 % des observations, la détection acoustique 26 %, le radiopistage 19 % et la capture au filet 11 % du lot total de données

Phénologie d’observation en Rhône-Alpes

Portrait d'une barbastelle d'Europe

Les périodes estivale et hivernale fournissent l’essentiel des données (77 %) dont les deux tiers collectées en été. Le transit automnal fournit quant à lui 15 % des mentions, le transit printanier 7 %. Cette répartition masque de très fortes disparités en fonction des secteurs. A titre d’exemple, dans l’Ain et le Rhône l’espèce est observée deux fois plus souvent en hiver qu’en été alors que dans la Drôme, l’essentiel des observations a été réalisé au cours de la période estivale. En Savoie, la majorité des données provient également de la période estivale, ce qui s’explique, comme pour la Drôme, par les études de télémétrie conduites dans le cadre du plan d’actions.

Dans les secteurs plus frais (nord de la région, massifs montagneux), les observations hivernales de barbastelle sont plus aisées car de nombreux individus se réfugient dans des cavités, en période de froid, ce qui conduit à des observations régulières. Ainsi, dans l’Ain, la moitié des données hivernales provient d’un complexe de plus d’une dizaine d’anciens tunnels ferroviaires.

La capture au filet nous renseigne sur quelques éléments phénologiques. Les proportions de mâles et femelles sont similaires tout au long de la saison d’activité, à l’exception du début du mois de septembre où les mâles dominent largement les femelles en nombre. Ceci est le fait des captures conduites sur les sites de  swarming où les mâles sont majoritaires et traduit l’activité copulatoire.

Les premières mises-bas sont généralement observées au début du mois de juillet et les premiers jeunes volants à partir du 20 juillet.

Colonies en falaise

L’utilisation des milieux rupestres en été par la barbastelle est citée dans la littérature (Dietz et al., 2009), notamment dans le sud de l’Europe. Toutefois, ces observations ne mentionnent pas l’installation des colonies de reproduction en fissures rocheuses.

Lors d’un inventaire mené en 2011 dans le massif des Baronnies provençales, le suivi d’une femelle allaitante équipée d’un émetteur radio a permis d’identifier un gîte en milieu rupestre. L’accessibilité du secteur (gorge escarpée) avait cependant empêché de localiser précisément le gîte. Début juillet 2013, des recherches ont de nouveau été menées sur ce site, pour suivre une femelle par télémétrie. Le gîte de la colonie de parturition a cette fois-ci pu être localisé précisément. Un groupe de 22 femelles allaitantes a été compté à la sortie d’une fissure située à 15 mètres de hauteur dans une falaise. Au regard de la connaissance actuelle, il semblerait que cette découverte soit une première en France.

Gîtes utilisés par l’espèce en Rhône-Alpes

Barbastelle d'Europe en léthargie

En période hivernale, les gîtes connus sont essentiellement souterrains mais l’espèce est également notée dans quelques bâtiments. Rencontrés dans les porches d’entrée des cavités naturelles, dans les mines ou encore les anciens tunnels ferroviaires, les gîtes de cette espèce sont caractérisés par leur fraicheur ! En effet, alors que certaines espèces recherchent des gîtes tempérés, la barbastelle fréquente les secteurs froids des cavités, notamment dans les courants d’air. Ainsi, il n’est pas rare de l’observer à proximité de stalactites de glace. Les gîtes accueillent un ou quelques individus (généralement moins de dix) mais, toutefois, deux gîtes d’exception sont localisés dans la Loire et deux autres en Savoie. Ils font partie des vingt sites d’hibernation les plus importants à l’échelle nationale, l’un des gîtes ligérien ayant accueilli un maximum de 557 individus en janvier 2011. En Savoie, les deux cavités situées en Chartreuse accueillent respectivement une cinquantaine et plus de 250 individus. Cette seconde cavité abrite peut-être plus de barbastelles et les comptages dans les années à venir de parties nouvellement découvertes pourraient réserver des surprises !

Les effectifs hivernaux dans les gîtes sont cependant très variables d’une année à l’autre. Les maxima semblent être atteints suite à une vague de froid intense intervenant après une période de froid durablement établie.

Le nombre relativement faible de sites d’hibernation connus s’explique probablement par le caractère arboricole de l’espèce. En effet, sur de vastes secteurs accueillant l’espèce en période estivale, aucun gîte n’est connu.

En période de transit, qu’il soit printanier ou automnal, les rares mentions de la barbastelle d’Europe proviennent de sites fréquentés également en périodes hivernale ou estivale. Les individus peuvent être observés seuls ou en petits groupes, notamment dans les périodes proches de la parturition.

En mai 2009, une femelle de barbastelle équipée d’un émetteur a été suivie quelques jours dans la vallée de la Gervanne (Drôme). Elle a utilisé plusieurs gîtes rupestres, qu’elle fréquentait visiblement seule.

En période estivale, les gîtes en milieu bâti sont ceux occupés majoritairement et ce sont eux qui hébergent l’essentiel des colonies de parturition actuellement connues en Rhône-Alpes. En effet, sur les 59 connus, 57 sont dans des bâtiments. Une colonie est connue dans la corniche d’un pont en béton. A titre d’information, une colonie a également été localisée dans les Baronnies (en limite des Hautes-Alpes), dans une falaise (voir encart). Il est probable, au moins dans les parties méridionales de la région, que d’autres gîtes rupestres soient fréquentés.

Ces informations ont été collectées à travers de nombreuses campagnes de recherche de gîtes en utilisant la méthode de la télémétrie. Il ne s’agit donc pas d’un biais lié à la facilité d’observer des individus en milieu bâti mais bien d’une sélection de ce type de gîtes. Les études conduites par télémétrie ont également mis en évidence la mobilité des colonies et l’utilisation d’un réseau de gîtes pouvant être important. A titre d’exemple, un groupe de barbastelle suivi plusieurs années consécutives par télémétrie dans la vallée du Jabron (Drôme) a fréquenté un total de 16 gîtes (trois semaines de suivi au total).

L’utilisation importante du milieu bâti résulte peut-être de la faible disponibilité de gîtes en milieu naturel. En effet, rares sont les secteurs à faible altitude présentant de nombreux arbres avec des écorces décollées ou des fissures importantes, gîtes de prédilection de cette espèce en milieu naturel. La totalité des gîtes de parturition est située à une altitude inférieure à 750 mètres.

Au cours de la période estivale, les mâles ou les femelles non reproductrices utilisent quant à eux, essentiellement des arbres (écorces décollées principalement). A plusieurs reprises, des individus ont exploité des bouquets d’arbres morts, se déplaçant régulièrement parmi eux.

Le comportement d’essaimage a été observé sur peu de cavités. Des observations de poursuite d’individus sur un complexe minier dans le Rhône accompagnées de captures de nombreux mâles semblent bien correspondre à du swarming.

Habitats exploités en phase d’activité en Rhône-Alpes

Dans le cadre du plan d’actions en faveur des chauves-souris en Rhône-Alpes, un programme pluriannuel a été mis en place sur cette espèce. Ainsi, des campagnes de suivi télémétrique ont été conduites en Drôme (vallée du Jabron) et en Savoie (Avant-pays savoyard). Ces suivis, complétés d’études ponctuelles conduites dans d’autres cadres, et les données provenant de captures au filet et d’inventaires au détecteur d’ultrasons permettent de disposer d’une bonne connaissance des habitats de chasse de l’espèce.

Les études réalisées en Drôme et en Savoie ont permis de suivre 30 barbastelles (24 femelles et six mâles). D’après les études par radiopistage, la barbastelle d’Europe utilise les lisières, les allées forestières, les ripisylves et les milieux ouverts avec haies comme terrains de chasse préférentiels. Les milieux ouverts sans haie, les forêts denses, les milieux rocheux et urbains sont plutôt évités par l’espèce. Les données de capture au filet et de détection acoustique corroborent ces informations. Ces milieux d’interface servent également de routes de vol lorsque les individus sont en déplacement nocturne.

Le domaine vital moyen des individus suivis par télémétrie est de 12,2 ± 16 kilomètres carrés avec un maximum de 86 kilomètres carrés et ils parcouraient en moyenne 2,8 ± 3,6 kilomètres pour rejoindre leurs terrains de chasse. Les barbastelles sont capables de parcourir de grandes distances pour aller chasser : jusqu’à 22 kilomètres dans le sud de la Drôme !

On n’observe pas de différence significative entre les distances séparant les gîtes des individus suivis et leurs terrains de chasse en Savoie et Drôme alors que les domaines vitaux sont significativement plus importants en Drôme. Ceci peut s’expliquer par une ressource alimentaire moindre en Drôme contraignant les barbastelles à prospecter des surfaces plus importantes. De même, la distance moyenne entre les gîtes et les terrains de chasses des barbastelles de la vallée du Jabron semblent diminuer entre les mois de mai et d’août alors qu’elles semblent constantes en Savoie. Ce constat, s’il était vérifié, pourrait s’expliquer également par une moins grande productivité des habitats sur ce secteur.

La barbastelle a régulièrement été contactée en chasse ou en transit à plus de 1000 mètres d’altitude. Des captures importantes ont même été faites à l’entrée de cavités en Chartreuse à 1130 mètres : 96 barbastelles en une nuit en septembre. Ce phénomène que l’on n’explique pas pourrait correspondre à de la prospection de cavités en vue de l’hivernage ou encore à du swarming.

Menaces pesant sur l’espèce en Rhône-Alpes

Barbastelle équipée d'un émetteur sous une écorce décollée

Vue l’importance des gîtes dans les bâtiments, les dérangements dus à l’entretien et à la restauration du bâti peuvent constituer une réelle menace. Cependant, la mobilité des individus et leurs capacités à gîter dans des bâtiments récents leur procurent une certaine protection.

On notera également que le colmatage des gîtes dans les ouvrages d’art lors de travaux de rénovation peut constituer une menace pour une petite partie des effectifs. Des partenariats sont engagés dans plusieurs départements de Rhône-Alpes avec les gestionnaires de voiries (Conseils généraux essentiellement) afin de prendre en compte la conservation de la faune (et des Chiroptères en particulier) dans les programmes de travaux.

L’engouement des collectivités pour l’aménagement d’anciens tunnels en voies « vertes » pour les marcheurs et autres transports doux, constitue un danger important. Même si les tunnels sont essentiellement utilisés comme sites d’hivernage par les barbastelles alors que les voies vertes sont plutôt fréquentées à la belle saison, les aménagements nécessaires à de telles voies (éclairage, sécurisation par colmatage…) semblent incompatibles avec la conservation des caractéristiques des gîtes nécessaires aux Chiroptères. Ceci est un problème qui menace également les autres espèces utilisant ce type de gîte.

Enfin, bien que difficile à évaluer, l’exploitation forestière (coupes d’arbres-gîtes et perte de milieux de chasse) ne peut pas être sans impact pour les populations. Les menaces relatives au dérangement dans les gîtes arboricoles restent une problématique commune à l’ensemble des espèces de chauves-souris.

Protection de l’espèce en Rhône-Alpes

L’effort de protection des gîtes à Chiroptères ayant été jusqu’alors principalement orienté vers les cavités souterraines, seuls les gîtes d’hibernation de la barbastelle d’Europe se trouvent concernés.

Trois anciens tunnels ferroviaires de la Loire (Monts du Lyonnais et Seuil de Neulise) qui abritent des effectifs remarquables en période d’hibernation constituent un site Natura 2000 dont le document d’objectifs a été validé en 2010. Malheureusement, ce document d’objectifs n’est pour l’instant pas mis en œuvre, retardant ainsi la réalisation des actions de gestion proposées. Même si le réseau Natura 2000 n’est pas une protection réglementaire au sens strict, c’est tout de même le gage d’une conservation à moyen terme des sites concernés.

La plupart des colonies de reproduction sont dans des propriétés privées. Leur conservation passe donc par une sensibilisation, une information et des conseils auprès des propriétaires afin de les convaincre qu’il est possible de cohabiter !

Comme on l’a vu dans la description des habitats et des terrains de chasse, la présence de linéaires de haies et de lisères forestières est d’une importance primordiale pour la barbastelle. La conservation de ces milieux est donc nécessaire mais c’est en fait toute une mosaïque d’habitats qui est utilisée et c’est donc à l’échelle globale du « paysage » qu’il faut envisager la conservation de l’espèce. C’est en cela que la tâche est difficile car on se trouve ici à l’interface des politiques agricoles, forestières et d’aménagement du territoire. Néanmoins, la mise en place de la Trame Verte et Bleue à travers le SRCE devrait permettre de croiser toutes ces problématiques et pourrait servir à la conservation de l’espèce si elle est appliquée de manière ambitieuse et bien retranscrite dans les documents d’urbanisme (PLU, SCoT…).

Colonie de parturition derrière un bardage © Y.Peyrard

Lacunes identifiées et actions à engager

Malgré une amélioration globale des connaissances sur cette l’espèce, il persiste quelques lacunes, notamment en ce qui concerne ses gîtes arboricoles et ses effectifs régionaux.

Des campagnes d’information et de sensibilisation ont été conduites en région et au niveau national. Malheureusement, les chantiers d’entretien et de restauration des ouvrages d’art ne prennent pas encore suffisamment en compte la problématique chauves-souris en Rhône-Alpes. Cela permettrait pourtant de mettre en œuvre des aménagements peu contraignants.

Un effort d’information et de sensibilisation dans les métiers du bâtiment notamment éviterait la destruction de gîtes et de colonies dans le bâti, même si certains professionnels essaient de les préserver quand ils en trouvent.

La mise en place d’un partenariat avec le monde des élagueurs et des bûcherons seraient à engager. A titre d’exemple, en Suisse, de très nombreuses informations parviennent aux chiroptérologues grâce aux élagueurs.